A l’encre noire j’écris ton prénom
Bêtement sur mon cahier
Mais je vois mille raisons
A me le remémorer
Le moment où je contemple
Ton corps entièrement nu
Tes seins mignons, ton joli ventre
Toutes mes douleurs s’atténuent
Je n’ai pas choisi
Enfin je crois
D’être étourdi
De toi
Je n’ai pas choisi
Enfin je pense
Que soit jolie
Notre romance
A tes côtés je deviens candide
Peut être même un petit peu niais
Parfois je me sens stupide
Tellement heureux à te regarder
Car tes yeux pétillants
Ton sourire si merveilleux
Et ton odeur décemment
M’embarquent vers d’autres lieux
Je découvre des paysages
Où je me sens bien
Et mes mains font des naufrages
Bien souvent entre tes reins
Je n’ai pas choisi
Mais c’est comme ça
Je suis ma jolie
Amoureux de toi
Je n’ai pas choisi
Enfin je pense
Cette douce envie
Mon cœur s’élance
Je te dis que t’es une fée
La plus parfaite des déesses
Une sirène un peu fêlée
Qui me rend fou d’ivresse
Et pour que tu ne pleures jamais
Que l’amour aille où tu vas
Je ne serai plus un va-nu-pieds
Je pourrai même me faire roi
J’aimerais devenir un visionnaire
Et te prédire un avenir
Où nous briserons les frontières
Un temps bercé de nos sourires
Je voudrais que ces quelques vers
Restent gravés dans la pierre
Que ce soit mes plus belles lignes
Pour toi, Libertine
Frédéric Dessault
Tableau de Nelina Trubach-Moshnikova