Une question que l’on peut légitimement se poser.
Pendant ce voyage en train, j’eu ma réponse très rapidement.
Ceci est malheureusement tiré d’une histoire vraie.
( Quel teasing de fou je viens de faire ! ) 😀
L’homme harassé,
par une journée de labeur,
à avoir distribué
tant de tâches et tant de sueurs,
n’éprouve que mépris
lorsque des gens trop bavards
viennent troubler le répit
qu’il pense mériter à tout égard.
Les gens qui communient
l’ennui au plus haut point
alors qu’il souhaite seulement, lui,
lire durant le trajet en train.
Il ferme ses yeux fatigués
pour se centrer sur lui-même
mais se sent vite troubler
et ne trouve pas le sommeil.
Les gens parlent politique et droit,
et se confient sur leurs vies,
mais cela n’intéresse pas
le grisonnant bien trop aigri.
Il souffle et il soupire,
tel un bœuf imposant,
a bien du mal à retenir
son grand énervement.
Et comme il n’en peut plus,
qu’il rêve de silence,
il se mue vite en malotru,
et s’apprête à faire irrévérence.
Et c’est d’un ton brutal,
et avec condescendance,
qu’il engueule la grasse dame
qui lui avait fait offense.
Et alors en tous points
l’homme se révèle être un vieux con,
en prenant son air souverain
pour imposer ses conditions.
Il se dit victime, en gros,
de tout ce bruit qui l’agace,
et qu’il mérite le repos,
que les parleurs lui fassent grâce.
Sûrement ne partage-t-il pas
Leurs envies, leurs opinions,
que ça lui donne du tracas
d’entendre toutes leurs confessions.
Quatre personnes qui conversaient
doivent soudainement se taire
sous l’imposante volonté
de l’homme autoritaire.
Abasourdies et étonnées
par la fureur du vieux bourgeois
elles ne savent quoi répliquer
et emprisonnent alors leurs voix.
C’est ainsi qu’il en va,
dans les trains comme dans la vie,
un acariâtre impose sa loi
avec le plus grand des mépris.
Et parce qu’il s’exprime d’une voix sévère,
vraiment très forte,
les autres obéissent à la colère
de cet être sans jugeote.
Et d’un mot si nous devons
tirer leçon de cet épisode minable
c’est que voyager avec un con
n’est jamais très agréable,
mais qu’il n’y a pas de raison,
parce qu’un homme l’a décidé,
de se plier sans conditions
à ce qu’il veut nous dicter.
Alors arrêtons de penser
que parce qu’un homme élève la voix
qu’il faille toujours l’écouter
et se courber à sa loi.
Laissons les abrutis s’énerver seuls,
dans leurs invectives s’étouffer,
que leur arrogance soit le linceul
qui les rendra un jour muets.
Frédéric
à avoir distribué
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