Ciel ombrageux et nuages mornes
Déversent leurs larmes sur la ville
Et les passants, statues d’argiles
S’abritent sous les toits informes
Les feuilles mortes automnales
Sont emportées par les grands flots
Et tels de fragiles bateaux
Sombrent au loin des lits d’opales
Puis un éclair déchire le jour
Fige la nature pour un temps
L’obscure tonnerre grondant
Fissure tous les alentours
Les gouttes tombent par milliers
Uniformisent le sol impur
Et les nuages gris et durs
Impitoyables, sans pitié
Font fuir les chats et chiens errants
Le monde fait alors silence
Patiente avec incertitude
Espérant que ce temps rude
Finisse un jour son errance
Et que revienne le printemps
Et puis soudain cesse la pluie
Les cieux retrouvent le repos
Les oiseaux sifflent à nouveau
La ville respire la vie
Je marche sur un trottoir clean
Mais une voiture sans ambage
Qui accèlère sur mon passage
Trempe mes baskets et mon jean
Clip Clop Clip Clop
Le ciel a fini de pleurer
Clip Clop Clip Clop
Mais me voilà bien fagoté
Un style d’écriture bien ancré/encré dans son époque, où s’entremêlent harmonieusement un subtil mélange de classicisme et de modernité.
On se sent accaparé par les images, on imagine tous les éléments du ciel et de la terre s’échanger des confidences.
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