
Dissimulé entre mes nerfs
Vagabondant le long de mon dos
Il y a ce maudit hamster
Qui me grignote les os
Il traverse tout mon corps
Et prend possession de mon être
Sa marche de conquistador
Est un supplice qui m’inspecte
Il se remet toujours en selle
Pour se goinfrer dans mon sang
Et avec sa petite pelle
Il se sert aveuglement
Puis rassasié par son banquet
Il hiberne quelque temps
M’accordant pour un moment
Un repos bien mérité
Mes bras se meuvent à nouveau
S’articulent sans douleur
Et mes jambes pour des heures
Veulent courir vers le ruisseau
Mais le voilà qui revient
Ce maudit petit hamster
Et comme il meurt encore de faim
Il va vite creuser ma terre
Est-ce que ça vous arrive aussi, parfois, d’avoir l’impression que tout votre corps est de travers ?
Sympa ce poème, belle plume 🙂 hésites pas à venir faire un tour sur mon site Intel-blog.fr et à t’abonner si ça te plaît 🙂
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Merci Julien, j’irai faire un tour sur ton blog, c’est promis. 🙂
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Top merci tu es le meilleur 😀
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