Catégorie : Poèmes
FAROUCHE
PASSE LE TEMPS
COURS PETIT HOMME
J’AI VOULU TE CUEILLIR UNE FLEUR
J’ai voulu te cueillir une fleur
Mais elle était tellement belle
Que je n’ai pas eu le cœur
A l’arracher de son sommeil
J’ai voulu te donner une étoile
Mais elle avait trop d’harmonie
Qu’il m’aurait semblé trop mal
De la voler à la nuit
MONOTONIE
Une hirondelle prend son envol
Commence alors la danse folle
De magnifiques sentiments
Qui s’entrechoquent dans un élan
Torrent de joie
Les lèvres se trouvent, s’apprivoisent
Font monter en eux l’extase
Ils ont trouvé leur âme soeur
Et se donnent tous deux leurs coeurs
Tendre émoi
ENNUI
Allongé dans les draps blancs
Je ne ferme pas les yeux
Et mes rires étincelants
Sont partis sans dire adieu
Alors un livre entre mes mains
Je vogue un peu vers l’infini
Tête reposant sur un coussin
Sans enthousiasme, sans envie
Me donneras-tu un baiser ?
MES PLUS BELLES LIGNES
A l’encre noire j’écris ton prénom
Bêtement sur mon cahier
Mais je vois mille raisons
A me le remémorer
Le moment où je contemple
Ton corps entièrement nu
Tes seins mignons, ton joli ventre
Toutes mes douleurs s’atténuent
LE TRAIN
Les rails infinis
Éblouissants chemins
Qui mènent à Paris
Budapest ou Berlin
Les paysages défilent
Devant mes yeux assoupis
Quand le train file
le long de la nuit